Le Pôle Sportif, Technique et Arbitrage
Publié le 05/03/2021
Cette semaine, nous vous présentons le dernier des 4 Pôles du District : le Pôle Sportif, Technique et Arbitrage.
Placé sous la responsabilité de M. Richard GIUSEPPIN, également Président Délégué du District, ce Pôle comprend les commissions suivantes :
- La Commission Départementale des Compétitions Seniors et Jeunes
- La Commission Départementale du Football d’Animation
- La Commission Départementale des Féminines
- La Commission Départementale du Football Loisir
- La Commission Départementale du Football Diversifié (Futsal, Foot Entreprise et Foot Adapté)
- La Commission Départementale Technique, P.E.F. et Formations Sportives
- La Commission Départementale d’Arbitrage
- La Commission Départementale de Promotion de l’Arbitrage
- La Commission Départementale des Délégués
La mission de ce Pôle sera surtout axée sur la compétition (Jeunes, Féminines, Seniors) en étroite collaboration avec l’Arbitrage et la Technique. Ce pôle aura également en charge le développement du Football Loisir sous toutes ses formes possibles.
Rencontre avec Richard GIUSEPPIN
Pour commencer, merci de nous présenter votre parcours sportif.
« Je suis issu d’une famille de footballeurs. Mon père est un ancien joueur professionnel au T.F.C., au RED STAR et à ANGOULÊME. Mon frère a joué au niveau national au T.F.C., à MONTAUBAN et à BLAGNAC et ma sœur est une ancienne joueuse de DH Féminine qui est maintenant la R1. J’ai commencé le football à l’âge de 8 ans à CHÂTEAUDUN dans l’Eure et Loir avant d’arriver dans la région en 1974 au FAUGA. En jeune, j’ai évolué en départemental et en régional au FAUGA, à LAVERNOSE-LACASSE et à CAZERES. J’ai fait mes débuts en senior en DH à LAVERNOSE-LACASSE, avec comme entraîneur Jacky PLAZIAT, encadré de joueurs comme RAMOS, KOMALSKI, LANUSSE, DAURIE et bien d’autres encore. J’ai également joué à CAZERES, LONGAGES, LHERM et LE FAUGA. Comme éducateur, j’ai mes diplômes départementaux. J’ai encadré les cadets de l’A.S. MURET en Honneur Ligue, loupant de peu la montée en National. J’ai par la suite créé l’Ecole de Football du LHERM avec MM. BAYLAC et STEMER ; puis j’ai entraîné au FAUGA, des U6 aux Seniors. Je suis Président du club du FAUGA depuis 1996. Je suis entré au Comité de Direction du District il y a 8 ans et j’ai été Vice-Président les 3 dernières années. Durant ces huit années, je me suis surtout occupé du Football Féminin. »
Après toutes ces années, comment êtes-vous arrivé au District ?
« C’est Victor BALESTRACCI (NDLR : Président de la Commission d’Arbitrage) qui m’a contacté il y a 8 ans de ça pour savoir si cela m’intéressait de rentrer au District. J’ai accepté car je voulais voir comment les choses se passaient de ce côté-ci par rapport aux clubs. Je n’avais aucune ambition au départ puis l’on m’a proposé de m’occuper de la Commission Féminine. Et depuis, le Football Féminin m’attire et m’intéresse. Et je suis toujours là. »
Et vous aviez déjà une connaissance du Football Féminin ?
« Je connaissais déjà car ma sœur jouait à LAVERNOSE-LACASSE, il y a très longtemps. C’était les premières équipes féminines, dans les années 1979 / 1980. Je connais donc le Football Féminin depuis un petit moment. C’est quelque chose qui ne m’était pas étranger. »
Après cette première expérience au District, qu’est-ce qui vous a donné envie de continuer mais sur une nouvelle liste ?
« L’objectif de départ était de faire une seule liste, avec des personnes déjà en place et des nouveaux membres capables d’amener une plus-value. Cela n’a pas pu se faire pour x raisons et, du coup, j’ai décidé de me présenter sur la liste de Jean-Marc SENTEIN car les idées défendues m’attiraient plus. Je pense que le fait de ne pas pouvoir faire une liste commune a permis à beaucoup de personnes de pouvoir s’orienter en fonction de ses idées. »
Dans cette nouvelle liste, qui a donc été élue, vous occupez désormais le poste de Président Délégué. Comment est venue cette promotion ?
« C’est Jean-Marc SENTEIN qui me l’a proposé car il voulait quelqu’un de l’ancien Comité de Direction à ses côtés. Dans un premier temps, ce n’était pas mon « truc », ça ne l’est toujours pas d’ailleurs, mais j’ai accepté car je pense être complémentaire de Jean-Marc SENTEIN, dans le sens où j’ai déjà une connaissance du District. Cela me permet de faire le lien entre les membres du Comité de Direction, les bénévoles et les salariés, afin de mieux s’organiser et de mieux travailler. »
Ces nouvelles responsabilités ne vont-elles pas vous demander plus d’engagement et de présence ?
« Plus de présence, pas forcément. Les technologies actuelles, et la COVID nous le montre tous les jours, permettent de travailler et d’être informés sans une obligation de présence physique. Par contre, pour ce qui est d’un plus grand investissement et d’un plus grand engagement, c’est sûr. Mais je suis prêt. »
Pour en venir au fonctionnement du District, vous avez regroupé les commissions en pôles. Vous avez hérité du Pôle Sportif, Technique et Arbitrage. Comment s’est faite la nomination des différents responsables de pôle ?
« Cela a coulé de source en fonction des postes de chacun. Les principales personnes de la liste (NDLR : Secrétaire Général, Trésorier Général, Président Délégué… etc) devaient avoir la responsabilité d’un pôle. Ceci afin de pouvoir coordonner certains secteurs. Pour moi, le sportif, la technique et l’arbitrage, c’est le même football. Je me suis aperçu sur les précédents mandats que les informations ne passaient pas ou passaient mal. Cela était pénible et préjudiciable. Le fait de réunir les commissions par pôle doit permettre d’améliorer cet état de fait. »
« Je suis favorable à un arrêt des compétitions… »
C’est vous qui avez demandé la responsabilité du Pôle Sportif, Technique et Arbitrage ou on vous l’a proposé ?
« C’est moi qui me suis proposé. Et les tâches ont été réparties en fonction des compétences et des motivations des uns et des autres. Les pôles n’ont pas été fait au hasard. Nous avons suivi une certaine logique. De mon côté, j’étais déjà à la Commission Organisation Coupes, Championnats et Calendriers (NDLR : OCCC) et je m’occupais également des compétions féminines. Mais je n’étais pas sur l’Arbitrage et cela a été très compliqué en terme de communication. J’espère, qu’avec ce nouveau pôle, cela va changer. »
Vous avez créé une Commission Féminine en plus de la Commission Féminisation. Quels vont être leurs rôles. N’avez-vous pas peur d’un certain télescopage ?
« La Commission Féminine s’occupera des compétitions en étroite collaboration avec la Commission OCCC et la Commission du Football d’Animation. La Commission Féminisation, de son côté, s’occupera de tout ce qui est hors compétition : journées promotionnelles, évènements précis, développement… Chaque commission aura son champ d’action bien défini. »
Pour en venir aux compétitions, où en sommes-nous à l’heure actuelle ? Quelles sont les perspectives ?
« Le National 2 et la D2 Féminine vont reprendre prochainement (NDLR : reprise finalement suspendue). Pour nous, nous n’avons à l’heure actuelle aucune information. Ce que je sais, c’est que les districts sont en attente de directives pour savoir quoi faire pour la suite. De mon côté, je suis favorable à un arrêt des compétitions car nous ne serons même pas en mesure de finir la phase aller si cela continue. Mais la décision doit être prise par la Fédération. Il faut attendre. Et, de plus, il va falloir se poser la question de savoir si les clubs vont pouvoir maintenir toutes leurs équipes si l’on reprend. »
En cas d’arrêt des compétitions, que pourrez-vous proposer lorsque les rassemblements et les manifestations seront de nouveau autorisés ?
« Si l’on peut reprendre les rassemblements, déjà nous laisserons aux clubs des dates pour qu’ils puissent organiser leurs manifestations, tournois ou autres. De notre côté, nous devrons proposer quelque chose. Je pense notamment à des Challenges par niveaux et par catégories. C’est ce qui semble, a priori, le plus simple et le plus rapide à mettre en place. Chez les plus jeunes, nous pouvons mettre en place des Interclubs ou des plateaux à effectif plus réduit. Des solutions, il y en a. Il y a aussi l’eFoot, le Golf Foot ou encore le Futnet (NDLR : Tennis-Ballon) que l’on peut développer. »
Vous avez également en charge le Football Loisir. Comment comptez-vous le développer ?
« Deux choses. Déjà, il faut arriver à faire évoluer les mentalités ; et ce ne sera pas facile car tout licencié est un compétiteur dans l’âme. A nous de proposer quelque chose qui pourra les intéresser. Puis, il faut que l’on récupère toutes les équipes de Football Loisir qui évoluent en Ligue. La Ligue n’a pas vocation à s’occuper du Football Loisir ; c’est au District de faire cela. La Ligue doit représenter l’élite et la compétition.
Egalement, notre but est également de développer la pratique du Football Loisir en effectif réduit (NDLR : Foot à 7), dans les zones rurales. Nous avons également l’ambition de développer la catégorie Vétéran sous forme de championnat. Nous pourrons alors proposer deux pratiques supplémentaires en complément du foot loisir à 11 »
Pour finir, parlons du Futsal et du Foot Entreprise qui sont en perte de vitesse ?
« Pour le Foot Entreprise, deux solutions s’offrent à nous. Soit on donne toutes les équipes à la Ligue ou la Ligue nous rétrocède les siennes. Il faut se rendre à l’évidence, il y a de moins en moins d’équipes et il me paraît difficile de développer cette pratique si toutes les équipes ne sont pas réunies sous une même entité. Soit pour les équipes qui ne souhaitent pas faire de la compétition une inscription en foot loisir reste possible.
Pour ce qui est du Futsal, c’est une pratique que l’on peut encore développer. Mais pour cela, nous avons besoin de l’aide des Municipalités car ce sont les salles qui font défaut, pas les joueurs. Nous devons être en mesure de démontrer aux Municipalités que le Futsal ne va pas « détériorer » leurs gymnases et que le football à toute sa place dans une salle de sport. Cela permettra peut-être de libérer des créneaux horaires. »